Une alternative à l’hospitalisation en unité de soins psychiatriques
Le Traitement intensif bref à domicile (TIBD) offre des services interdisciplinaires à domicile pour traiter les adultes dont l’état mental est suffisamment instable pour justifier une intensité de soins équivalente aux soins hospitaliers en psychiatrie.
Il permet d’instaurer de façon précoce un traitement et un suivi étroit des personnes à haut risque de détérioration. Cela représente une alternative à l’hospitalisation ou rend possible un congé très précoce d’une unité de soins. Le TIBD favorise le maintien de la personne dans son milieu de vie, ce qui lui permet de conserver ses acquis et d’éviter une rupture avec son réseau social et professionnel.
Le TIBD rend possibles des contacts étroits avec les proches, permettant ainsi de comprendre et de traiter les symptômes de façon plus intégrée tout en outillant le réseau social pour mieux intervenir auprès de l’usager. Il favorise l’accès aux soins à une population réticente ou craintive à l’idée d’être hospitalisée en psychiatrie.
Une équipe du TIBD est composée en général d’un (1) médecin-psychiatre, de dix (10) infirmiers, de deux (2) travailleurs sociaux d’un (1) éducateur spécialisé et d’un (1) pharmacien attitré. En résumé, nous offrons l’expérience de l’hospitalisation à domicile, en favorisant l’humain et les soins personnalisés, et ce depuis 2009. Nous sommes ouverts 7 jours sur7, de 8 h 30 à 23 h.
À qui s’adresse le Traitement intensif bref à domicile ?
Le programme du Traitement intensif bref à domicile se veut une façon innovante de revoir les soins aigus en psychiatrie. Ce programme s’adresse à toute personne présentant un épisode (psychotique, dépressif, anxieux, épisode de manie, etc.) aigu et qui, à une autre époque, aurait nécessité une hospitalisation. Notre programme offre l’équivalent de soins hospitaliers à domicile.
Cette approche innovante permet d’offrir une autre expérience de soins en traitant l’individu à même son environnement. Elle ouvre la porte au traitement de clientèles plus vulnérables et elle diminue également la stigmatisation associée aux soins en santé mentale.